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Qui suis-je?

Bonjour,


     Vous êtes actuellement sur le site internet personnel de Benjamin Demol (moi même). Néanmoins, vous ne me connaissez pas forcément. Ce que je vous propose ici est de me découvrir et donc savoir à quoi vous allez avoir à faire sur ce site.

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     Mais, avant de se lancer dans une énumération de caractéristiques à mon propos, laissez-moi me définir brièvement. Je suis un touche-à-tout, un adapte de la multitude et de l'holisme. Cette multitude de points d'intérêt, je désire les utiliser à faire une analyse de la société tardant à une plus grande cohérence et à un certain renouveau. En effet, il est aujourd'hui effarant de voir à quel point notre modèle institutionnel actuel est dépassé et n'arrive pas à accompagner la partie sans cesse plus large de nos sciences qui se dirigent maintenant vers un système en réseau. L'un de mes objectifs est, dès lors, de dénoncer les attaches qui nous empêchent de nous lancer pleinement dans le monde contemporain et de trouver les moteurs de nos prochaines évolutions institutionnelles et sociétales.

L'apport de la musique
L'apport des mathématiques et de la programmation

     La musique est un langage à part entière. Elle est reconnue par presque tous comme tel et il est indéniable qu'elle est capable de transmettre des sentiments. Mais, la musique est encore bien plus intéressante que simplement cela.

     La musique est un médium tout à fait immatériel ce qui la rend très libre et également mieux capable que beaucoup d'autres de représenter notre société.

     D'ailleurs, la musique est toujours aujourd'hui représentative de notre société. Cette société qui cherche dans ses bases de quoi avancer et se renouveler, et qui finit soit dans une violence, symbolique ou non, soit dans une perte des repères comme les musiciens des conservatoires finissent bien souvent soit dans du hard rock soit dans de la déconstruction de la musique classique.

     Contrairement à la musique, le langage mathématique est quelque chose de concret et de régulé par des règles immuables. C'est d'ailleurs sa force: ses règles sont tellement solides qu'elles peuvent s'appliquer même quand à première vue cela n'a pas de sens. (La preuve de cela est le calcul: 1+2+3+4+5+... = -1/12, démontré par la mathématique, vérifié par la physique).

     Néanmoins, les mathématiques, ne sont pas enfermées dans leurs règles et peuvent parfois en changer pour résoudre des problèmes plus complexes en se réorganisant en un système cohérent à une vitesse exceptionnelle. La programmation, d'ailleurs, peut s'en inspirer en créant aujourd'hui des systèmes logiques proches de la pensée.

     Ces deux éléments peuvent donc nous permettre d'élargir le champ du social et de systématiser des logiques au delà de ce qui a déjà été réalisé.

 

L'apport du bioenvironnement

  J'entends par "bioenvironnement", les interactions de l'environnement avec des formes de vie, ou plus largement, les interactions dans la nature, puisqu'un environnement peut en influencer un autre, une forme de vie une autre également. D'ailleurs, la question de la définition de "bioenvironnement" définit l'ensemble de son intérêt: "bioenvironnement" peut-il être défini comme l'itération d'une part de la "vie" avec d'autre part l'"environnement"?

     Cette question pose problème car elle nous demande de définir ce qu'est la vie et ce qu'est l'environnement. Car, d'un coté la vie est formée de la flore et de la faune mais, de l'autre, un vent violent ou une mer agitée ont quelque chose de vivant. Également, car l'environnement n'a pas de limite, et que des éléments lui étant extérieurs peuvent soudainement commencer à en faire partie, comme la comète qui s'écrase et détruit un milieu de vie, ou celle qui passe dans le ciel et devient idolâtrée par quelques formes d'existence.

     En bref, la notion de bioenvironnement montre l'omniprésence de systèmes de réseau, même là où un jour l'échelle évolutive ou la pyramide alimentaire régnait. Il ouvre également la voie à la pensée d'un système en réseau universel comblant, social, animal, minéral,...

L'apport du droit

     Le droit régit aujourd'hui la plupart de nos États. Néanmoins, c'est à tort que certains considèrent que le droit dit ce qui est et impose sa norme. Le droit ne contraint pas les individus à le respecter et, si tous étaient d'accord pour ne pas le faire respecter, ce dernier n'aurait plus aucune effectivité. Le droit, également, a besoin, pour comprendre une situation nouvelle, bien souvent, de la déformer, de la simplifier, de la faire entrer dans son carcan quitte à ne plus en garder sa spécificité. Le droit n'est donc pas capable de décrire la réalité ni de la prédire.

     Néanmoins, le droit est formé d'une multitude d'institutions que notre instinct grégaire nous pousse à suivre. En effet, quand le droit définit une manière d'aborder les choses, et même quand cela déforme la réalité, il est très difficile pour les populations de penser hors de cette définition.

     Les exemples de cela sont nombreux. Parmi les plus cultes, nous pouvons souligner le fait que les animaux sont des objets, qu'il y a besoin d'un redoublement de la possession par la propriété ou encore que le droit de l'État est légitime.

     Pour pouvoir faire évoluer nos sociétés modernes, il est nécessaire de connaître ces biais et de ne pas hésiter à les remettre en question.

La science politique

     La science politique, se trouve à la croisée de tous les éléments précédemment cités. En effet, cette dernière est un langage, ayant pour vocation de créer un système cohérent sur base de peu d'axiomes, montrant les interactions entre une multitude de personnes et d'environnements et ce, bien souvent, à travers des institutions abstraites.

     Sans entrer trop dans le détail, car c'est celui-ci qui fait l'objet de ce présent site, il est intéressent de constater à quel point cette approche de la science politique est intéressante.

     En effet, en créant son propre langage, elle évite certains écueils d'autres sciences, tel que le droit, ou de notre société de manière plus générale. En effet, la science politique, se donne le droit de renommer les choses que d'autres hommes ont nommées pour rétablir une certaine vérité. Un exemple typique est la remise en question du côté démocratique de certaines "républiques démocratiques".

     En se décrivant comme un système, elle permet de généraliser les concepts d'une de ses branches à la généralité de ses objets.

     En faisant le choix d'une approche en réseau, la science politique intègre d'autres sciences sociales et, pour le futur, d'autres sciences tout court, permettant d'aborder au mieux la réalité d'un environnement complexe et irréductible à ses composantes.

     Enfin, en donnant une place à l’immatériel et aux institutions, elle se donne les moyens d'étudier, voire de changer en profondeur, les éléments latents et de traîne de notre société, héritière malgré elle des fautes et erreurs du passé.

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